Accompagnatrice en mieux-être par le biais de processus créatifs

La porteuse de projet : Sandrine FORT-GUILLET

Je m’appelle Sandrine Fort Guillet, j’ai 52 ans.

D’abord, j’ai exercé le métier d’infirmière durant 28 ans dans divers services et structures : hôpital, EHPAD, laboratoire. J’ai accompagné des personnes et leur famille notamment lors d’annonce de diagnostic d’une maladie, d’une fin de vie… J’ai été secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), fait de la prévention des risques, contribué à la protection de la santé physique et mentale et à la sécurité des salariés, participé à l’amélioration des conditions de travail des salariés et au respect du Code du travail dans l’entreprise.

Puis, je suis devenue Conseillère Conjugale et Familiale au Mouvement Français pour le Planning Familial à Nantes puis en Vendée. Avec le Conseil d’administration, nous avons remis en fonctionnement le Planning qui était en sommeil depuis plusieurs années. J’ai participé à l’élaboration de différents projets d’animation et d’information sur les différents champs de la vie affective et sexuelle par le biais de différents supports. J’ai réalisé des animations sur les plages, dans les lycées MFR …etc. auprès de différents publics : des femmes victimes de violences, des personnes en situation de handicap…etc. de tout âge.

J’ai aussi été secrétaire d’une association de course à pied durant 5 ans et j’ai expérimenté une activité de groupe de paroles autour de la PMA avec une amie.

Ensuite, plusieurs évènements sont venus bouleverser ma vie, notamment un burn-out fin 2020.

Depuis cette période de remise en question, je souhaite exercer une activité qui fait sens et en accord avec mes valeurs.

Je souhaite être accompagnatrice en mieux être par le biais de supports créatifs. Valoriser l’humain en valorisant la matière.

Le projet :

C’est le fruit d’un long accompagnement par plusieurs personnes qui a fait ressortir ce qui m‘anime et ce qui fait sens. Je peux citer Florence du CIDFF Vendée qui, avec beaucoup de patience et au travers d’exercices, m’a permis de cibler ce qui est essentiel à mes yeux : l’accompagnement et la création.

Lors de mon burn-out je n’arrivais pas à méditer, les seules choses qui me permettaient de m’apaiser et d’être dans l’instant présent étaient écrire, dessiner, peindre, coudre : toutes les activités manuelles.

C’est de là que part mon projet. Les activités manuelles m’ont permis de retrouver confiance en moi et l’estime de moi. Je me suis aussi lancée le défi de passer mon CAP Métier de la Mode et du Vêtement Flou, en candidate libre. À mon rythme, j’ai pris des cours individuels à Génération Textiles et sur la plateforme ARTESANE. Le but était de me faire du bien en créant, d’améliorer les troubles de l’attention et de concentration liés au burn-out. La cerise sur le gâteau a été de valider cela par un diplôme.

Grâce à cette expérience, j’ai décidé de me former au métier de praticienne en Art thérapie afin d’aider les personnes qui ont besoin de se (re)créer.

  • Projet 1 : Accompagnatrice en Mieux Être par le biais de processus créatifs (Art textile, peinture, dessin, écriture…) à destination d’un public dit « Fragile » en allant particulièrement vers les personnes peu mobiles. J’ai débuté une formation en octobre sur l’art-thérapie.

La réunion d’information collective « Lancer et entreprendre son projet ESS en Vendée » a fait ressurgir un second projet que j’avais mis en attente, et non exposé le jour de cette réunion.

  • Projet 2 : Tiers lieu à disposition des personnes pour initier à la revalorisation des textiles, à l’upcycling, la customisation, la réutilisation les tissus du placard afin de les broder, les transformer, leur donner une 2ème vie. Par exemple, faire une veste avec de vieux jeans, retailler un sweat-shirt… etc. Dans ce lieu, tout le matériel serait à disposition : les machines, les aiguilles…etc.

L’accompagnement au mieux-être par le biais de processus créatifs permettent aux personnes d’être aussi valorisées que leurs créations. De plus, ces pratiques permettent de diminuer l’impact sur l’environnement en évitant la surconsommation tout en valorisant une « mode » raisonnée à l’image de la personne. Je peux citer quelques un de mes modèles d’inspiration : les recoupettes à Lille, la refile 92… et des livres comme « Changeons la mode » de Mathilde Lepage, « Je ne jette pas je couds » de La refile, « Zéro Waste » de Brigitta Helmersson.

L’Économie Sociale et Solidaire, qu’est-ce que c’est pour toi ?

  • Des structures : associations, coopératives, mutuelles, fondations… ;
  • Une économie au service de l’homme et non au service du profit ;
  • Des valeurs sociales et solidaires ;
  • 10 % de l’emploi en France ;
  • Gouvernance démocratique ;
  • Différents secteurs d’activités ;
  • Finalité environnementale : le réemploi… ;
  • Finalité sociale : l’humain au cœur de préoccupations.

Vous souhaitez en savoir plus sur le projet ou tout simplement apporter votre aide et votre soutien ?

Contactez Sandrine FORT-GUILLET à s.fortguillet@gmail.com.

Plus d'articles dans la même catégorie