Les porteuses du projet « Le petit café dans la prairie »
Adeline Bolteau (présente sur la photo), a fait un BTS en comptabilité et a eu plusieurs expériences professionnelles dans différents secteurs (maraîchage, animation, danse, implication dans foyer socio-éducatif, restauration, accueil). En 2018, elle entreprend un voyage de 9 mois en Roumanie, où elle a une réelle prise conscience des difficultés environnementales et sociales. A son retour, elle a la volonté d’exercer un métier avec du sens, plus proche de ses valeurs sociales.
Ses loisirs gravitent autour des travaux manuels (couture, scrapbooking), de la lecture et de tout ce qui est attrait au bien-être. Elle apprécie également les sorties culturelles et le théâtre. D’ailleurs, elle s’est investie dans des centres sociaux culturels et a été bénévole au sein du collectif des possibles à Montaigu.
Johanna Ipert a fait une licence professionnelle dans l’audiovisuel et s’est réorientée par la suite vers de la gestion projet, la médiation et la communication en Master. Elle adore cuisiner, faire des cosmétiques naturels, l’aromathérapie, étudier les plantes et tous les supports audiovisuels (photo, son, vidéos).Toutes les deux se connaissent depuis une dizaines années. Elles se disent être complémentaires sur plein de sujets, sur leur façon d’être et s’élèvent mutuellement.
Ancrées dans leur territoire, elles soulignent la solidarité très présente en Vendée et la décrivent « comme quelque chose de doux et de simple à vivre ».
Le projet « Le petit café dans la prairie » :
Au départ, elles avaient en tête d’ouvrir un bar à chats car elles adorent les chats, mais elles se sont vite aperçu des difficultés qu’il pouvait y avoir pour une ouverture tout public notamment au niveau des allergies. Après une réflexion sur leur vie professionnelle, elles pensaient à créer un lieu où se mêleraient des programmations culturelles, des ateliers et un espace convivial : de là est née l’idée du café culturel.
Par ce projet, Adeline et Johanna souhaitent lier leurs valeurs sociales et environnementales et ouvrir l’accès à la culture à toute·s.
Le café culturel serait un point de chute où seront accueillis habitants du village désireux·ses de découvrir tous les aspects de la culture, mais serait aussi un lieu d’accueil pour les artistes professionnels locaux afin de mettre en avant leurs talents.
Pour préciser leur projet, elles ont rencontré différents acteurs tels que la Ressourcerie Culturelle et ArMuleTe et ont même modélisé leur café culturel sur les Sims (jeux vidéo de simulation de vie).
L’Économie Sociale et Solidaire, qu’est-ce que c’est pour vous ?
Adeline – C’est l’entraide, le partage des compétences et des capacités pour aider son prochain. Ce sont aussi des valeurs environnementales : car encore plus aujourd’hui, il est important de faire avec ce que l’on a déjà.
Johanna – Ces sont des valeurs humaines et sociales où les personnes sont mises en valeur, qui font que chacun·e peut faire quelque chose qui accompagne des gens vers une réussite collective. Plus coopératif dans le monde du « travail classique ».